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Si le PDF est inépuisable, l'impression papier est sujette à extinction... Il nous reste en stock 10 exemplaires de "De la dignité de l'islam" (coll. Sciences humaines) au prix de 16 euros port compris. Profitez-en !
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... la couverture définitive du "Discours" de Leopardi, que notre studio devrait nous envoyer d'un jour à l'autre, annonçons qu'avant l'été paraîtront "La Chatte Cendrillonne et autres contes" de Giambattista Basile et "De noir vêtue" (version bilingue) du Brésilien Mario de Andrade.
... du "Discours sur l'état présent des moeurs des Italiens" de Leopardi (couverture provisoire).
Aucun de ses livres n'est encore au programme d'ARCADES AMBO, mais le génial tachygraphe (comme dirait Jacques Roubaud) qu'est Christian Doumet ne mérite pas peu qu'on s'attache, avec la lenteur et la subtilité de goût qu'il requiert, à chacun de ses nouveaux ouvrages. Voici un bel article paru à propos de Notre condition atmosphérique (Fata Morgana, 2014), en ligne sur le site remue.net.
Admirable petit livre que ce "Ponge, pâturages, prairies" de Philippe Jaccottet qui vient de paraître au "Bruit du temps". Alain Madeleine-Perdrillat en rend compte avec sa finesse habituelle dans le site d'Alain Paire.
On ne sait rien de précis sur la genèse du Discours sur l’état présent des mœurs des Italiens, qu’on date le plus souvent de l’année 1824, au milieu de la rédaction des dix-neuf premières Operette morali. Le manuscrit, laissé inachevé, fut publié pour la première fois en Italie en 1906. Le Discours, qui s’inscrit dans le mouvement spéculatif animant le Zibaldone, n’est pas seulement une analyse, à contre-courant - mais très acide - du caractère italien ; il développe surtout une puissante analyse philosophique et sociale autour des concepts de barbarie et de civilisation. Prophète à force de lucidité, y compris en politique, Leopardi l’est en maintes pages, mais c’est avec stupeur qu’à travers le procès de ses compatriotes on peut le voir ici annoncer la dissolution de la civilisation européenne tout entière, qui, sous les espèces d’un humanitarisme à la mode, étale sa complaisance cynique envers des hommes arrachés à toute illusion collective et livrés aux pulsions de l’égoïsme le plus vulgaire.